Résidence de recherche
sérigraphie, laser, 175 × 285 mm, 72 pages
Factatory

Face à la préoccupation produite par les mutations urbaines intenses dont le quartier de Gerland (Lyon 7e) est l’objet, la résidence proposée par la Factatory était l’occasion de proposer une rencontre à différents types de collectifs du quartier (habitants, associatifs, architectes, urbanistes, jardiniers...) afin de mener avec eux des conversations à propos de leur relation à la ville, à l’espace public et finalement à la notion d’« habiter ». Un travail de documentation à partir d’archives historiques et scientifiques s’est constitué en parallèle, ainsi qu’une exploration photographique du terrain, portant les traces des changements en cours et à venir : constructions récentes, chantiers, matériaux... Un plan illustré du quartier se veut à la fois support de représentation, de questionnement et de dialogue. Les retranscriptions des entretiens et les images collectées sont rassemblées au sein d’une auto-édition actuellement en cours de réalisation.

Livre, entretiens, photographie, illustration
2021

Proposition de visuel de saison
sérigraphie, 400 × 600 mm

Bazar de Saint-Martin-en-Vercors, festival de théâtre, danse, musique, cinéma dans les rues d’un village du Vercors. Proposition selon le thème de la saison : Le pain dans tous les états. Réalisation de lettrages d’inspiration personnelle et d’illustrations d’après gravures (extraites d’encylopédies agricoles).

Ephemera, illustration
2021

Mémoire de DNSEP
sérigraphie, laser, 204 × 300 mm, 72 pages
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Cet ouvrage étudie les relations entre mouvement et écriture des images, au travers d’exemples de cinéma expérimental, d’exposition et de livre de photographie, pendant la première moitié du XXe siècle. Il dessine d’abord un panorama du rôle du mouvement dans la remise en question de l’Art face à son rapport au réel. Puis il évolue au fil des pages, en reliant des volontés communes à des artistes aux pratiques différentes, d’exprimer des regards renouvelés sur le monde et d’utiliser la recherche et l’expérimentation. Il identifie ainsi comment de nouvelles pensées irriguent, autant qu’elles nécessitent, des processus de conception de nouvelles formes visuelles à même de les porter.

Livre
2020

Recherche de DNSEP
Laser, 180 × 240 mm, 220 pages

Cet ouvrage est d’abord une tentative de photographier un objet qui filme la photographie. Ce qui crée le défi de saisir des instantanés dont on ne peut pas déterminer directement s’ils sont des photos ou des extraits de film. Une sélection d’images jouant de cette ambiguité est d’abord établie et ordonnée selon des associations plastiques ou d’idées plus ou moins claires et établies, puis découpée en plusieurs séries. Le format de l’ouvrage fait référence à celui du film 35 mm, à la fois utilisé au cinéma et en photographie. Pour autant, il contraint les images, extraites du film au ratio 16/9, à déborder sur les pages voisines et renforce la difficulté à en distinguer les limites. Huit courts textes séparent les séries, formant des chapîtres. L’ensemble tente de prolonger le propos sous-tendu par le film. Dans Blow-up, Michelangelo Antonioni interroge ce qu’on regarde, ce qu’on voit, ce qu’on croit voir ou ce qu’on ne voit pas.

Livre
2020

Recherche de DNSEP
Am späten Nachmittag, laser, 208 × 76 mm, 32 pages
Freiluftkino, laser, 170 × 98 mm, 20 pages
Nächste station, laser, 90 × 1200 mm, 16 pages

Ces trois objets imprimés sont le résultat d’essais issus de l’observation et de l’étude d’images personnelles. Les images d’enfants jouant en fin d’après midi (Am spchätten Nachmittag) sont retaillées en bandes panoramiques, celles d’une station de métro (Nächste station) sont recoupées au format portrait des téléphones et enfin, celles d’un cinéma en plein air (Freiluftkino) sont recadrées autour des actions photographiées. Chaque intervention induit un type de format, de composition et finalement de consultation. Ces nouvelles relations image/objet proposent une autre façon de percevoir une multitude de détails déjà présents, mais peu visibles dans le plan d’ensemble initial.

Livre
2020

Recherche de DNSEP
html, css, javascript
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Cet objet numérique se compose de lignes de textes dits et écrits et d’images, chacun.e extraits du film La cicatrice intérieure. La suite d’images forme une scène, telle une série à mi-chemin entre frise, travelling, chronophotographie, bande de pellicule, etc. Le texte sur trois lignes résume d’autres moments. En plus petit, les vers d’une chanson et un décompte de chiffres se succèdent sur leurs lignes respectives. Les déplacements au scroll, au clic et au survol actionnent et confrontent des systèmes de lecture en boucle, faisant écho au geste filmique initial de Philippe Garrel. Celui de proposer un espace pour réfléchir à ce qu’on est en train de regarder.

Numérique
2020

Proposition de DNSEP
html, css, javascript
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Cette proposition de diplôme se présente comme une restitution de recherches s’intéressant à l’absence de mouvement dans l’écriture des images de vidéo et de photographie. Il se constitue d’abord de premiers « croquis » imprimés ou vidéos qui testent les relations entre image et support et tentent de proposer d’autres regards. Puis d’essais qui réemploient des images de films de cinéma au sein d’objets éditoriaux imprimés ou numériques. L’articulation des images et des textes de ces objets appellent à s’interroger sur leur sens. Chacun d’eux se veut être une piste pour remettre en question les codes normalisés de la narration et de l’écriture des images et ainsi, propose de réfléchir à l’effet des représentations sur nos perceptions. Un site regroupe l’ensemble des explorations et permet d’en déplacer et recadrer des images à la façon d’une planche d’Aby Warburg, pionnier de l’iconologie moderne.

Numérique
2020

Proposition d’identité de saison et de redessin du logo existant,
sous la direction de Rik Watkinson et Simone Schöler,
anschlaege.de

Proposition née de la volonté de relier les œuvres de musique classique avec la sculpture néo-classique, les deux pratiques ayant en commun d’adapter certains récits mythologiques antiques. L’affichage est pensé comme une introduction au sensible des concerts. Les émotions ressenties au moment du regard des images de sculpture sont les prémices des émotions ressenties au moment de l’écoute des sons de musique. Non sans jouer de l’apparente contradiction entre la sculpture a priori statique et la musique a priori dynamique. En sculptant la photographie d’une sculpture, on l’extrait de sa perception de forme figée, pour la refaire percevoir comme un instantané sensible de mouvements du corps. Des mouvements dont la force, la fluidité, les volumes et la puissance se retrouvent dans les mouvements de la musique. La proposition d’identité ici présentée n’a pas été retenue.

Identité visuelle
2019

Proposition d’identité visuelle d’événement,
sous la direction de Rik Watkinson,
anschlaege.de

Cette police a été conçue pour accompagner une identité visuelle définie en amont, Son dessin est une variation de celui de la police Impact, dessinée par Geoffrey Lee (éditée en 1965 par Stephenson Blake). Le Beethoven Musikfrachter est un festival de musique classique organisé en 2020, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du compositeur allemand. L’événement avait lieu sur une péniche se déplaçant dans plusieurs villes réliées par des fleuves, depuis Bonn jusqu’à Vienne. Le caractère a été utilisé sur différents types de supports allant de l’imprimé au numérique, en passant par la peinture en lettre sur les flancs de la péniche.

Type design
2019

Recherche/expérimentation,
avec la participation de David Voss
laser, 210 × 297 mm , 148 pages

Pendant l’hiver 18/19, David Voss, Paula Kanefendt et Tim Holland étaient invités pour un semestre à l’ÉSAD Valence, afin de travailler collectivement autour du sujet de la mécompréhension. L’une des recherches était de composer par groupes réduits des phrases formées à partir de notemaps de mots liés au son, au langage, à la pensée, etc. Dans un second temps de travaux personnels, la recherche de phrases de l’un des groupes a servi de point de départ à cette proposition. Elle début par un dialogue avec chacun.e d’eux sur leur rapport aux étapes d’erreurs, nécessaires à la progression de leur travail. Ces échanges sont alors transcrits en un premier maillage graphique, à la structure très raide. Puis le déplacement de certains blocs de texte créé des problèmes de lisibilité, tout en libérant la composition pour l’amener à un système de bandes tressées ensemble. Chaque bande fait dialoguer quelques citations dans l’espace de la page, évoquant aussi le travail initial de réflexions croisées.

Livre
2019

Recherche personnelle
3 min 06, 1920 × 1080 pixels

Children of Men est un film réalisé en 2006 par Alfonso Cuarón. Il se déroule en 2027, dans un futur dystopique. Pour construire cette représentation pessimiste de l’avenir, Cuarón utilise un certain nombre d’événements dont la pertinence et la perspicacité résonnent d’une manière alarmante lorsqu’ils sont mis en perspective avec notre présent. Cette proposition de générique tire partie de sa réalisation plusieurs année après la sortie du film, en utilisant des archives de journaux TV traitant d’événements sociaux, économiques et environnementaux parmi les plus tragiques, s’étant produits depuis le tournage en 2005. Ce générique est une avancée graduelle vers la réalité du film. Au fil des drames, les JTV sont recouverts de plus en plus par les crédits d’ouverture, jusqu’à aboutir à une opacité totale, à partir de laquelle le film commence. Le Galliard est employé pour son dessin de lettre humaniste, en raisonnance avec le message d’espoir porté malgré tout par le film.

Images en mouvement
2018

Proposition de DNAspan>
Édition, sérigraphie, laser, 220 × 340 mm, 36 pages
Cartes, sérigraphie, 95 × 140 mm, 24 pièces
Animation, 1 min 42, 1920 × 1080 pixels

Pourquoi un objet visuel est-il le plus souvent perçu par sa surface visible, plutôt que comme le résultat d’un processus de conception, pour les « non-pratiquants » du-design ? Ce biais existe-t-il pour le designer ? Cette question naïve conduit à une réfléxion sur des objets du quotidien, ici les cartes à jouer. Cet objet très duel semble aussi simple, évident et ordinaire qu’il est inconnu, insoupçonné et mystérieux. Ce projet de diplôme traduit les résultats d’une enquête personnelle sur le « Portrait français », type de carte à jouer le plus utilisé dans le monde occidental. Une édition aborde les aspects visuels, une vidéo en dessine des variations par le temps et l’espace, et un jeu de cartes évoque l’impact de la société sur sa forme et sa fonction.

Livre, cartes, image en mouvement
2018

Aide à la conception d’identité visuelle,
sous la direction de Camille Baudelaire,
Atelier Baudelaire

Sur la base d’orientations préalables, l’intention de cette proposition était de transposer les notions de parcours et de déplacement, aussi bien par la trace du geste et du rythme, que par la surface occupée dans l’espace. La police d’écriture a été choisie pour le dessin de ses caractères, à la fois épuré et vivant, net et organique. La composition typographique du logo est pensée pour que les principes qui en découlent répondent et soutiennent l’univers visuel fort établi par Camille Baudelaire, se traduisant par des photographies axées sur le corps et traitées en bichromie. Ce dialogue formel pouvant être étoffé, repensé, réinterprété, au gré des supports, des usages et des saisons. Les principes de cette proposition de logo ont été sélectionnés et font partie de l’identité retenue.

Identité visuelle
2018

Recherche/expérimentation,
en collaboration avec Romain Guillo, Benjamin Matuszewski et Julie Moreau,
javascript, python, movuino

Que pouvons nous faire avec les capteurs de smartphones et les gestes qui y sont associés ? Plutôt que de vouloir résoudre des usages ou en produire de nouveaux, cette question est l’occasion de réfléchir à la pertinence de l’augmentation perpétuelle de ces gestes et à leurs conséquences sur le corps et l’esprit. C’est de cette ré-interrogation que naît cette installation sonore et visuelle interactive. Son dispositif permet à l’utilisateur de choisir s’il souhaite en augmenter ou ralentir les stimulations visuelles et sonores. L’installation a été réalisée collectivement au cours d’un atelier de recherche d’une semaine, puis exposée à sa clôture par le biais d’une performance.

Numérique, installation, performance
2018

Recherche/expérimentation
html, css, javascript
Consulter

Casablanca est un drame romantique qui entretient une relation particulière avec la référence et la citation. Les dialogues entre ses personnages principaux (interprété.es par Ingrid Bergman, Humphrey Bogart et Dooley Wilson) sont sujet à un nombre significatif de citations approximatives. L’une des lignes de dialogue la plus connue à être associée au film —  Play it again, Sam  — est ainsi inexacte. C’est comme un clin d’œil à cette imprécision que cette interface s’amuse à déconstruire la scène autour de cette réplique. Le format initial du film (au ratio 16/9) est séparé en deux ouvertures verticales en vis-à-vis. La scène se joue par le déplacement du curseur d’une fenêtre à l’autre, permettant de créer de nouveaux mouvements, de nouvelles répliques, répétitions, ruptures, rapports de champs et contrechamps, etc. Il en résulte une multiplicité de jeux de regards, de silences et de situations inattendues.

Numérique, images en mouvement
2018

Recherche personnelle
sérigraphie, laser, 126 × 194 mm, 64 pages

Carlo Ginzburg est microhistorien. Ce courant de recherche s’intéresse à l’individu pour éclairer le monde qui l’entoure. Son protocole d’étude est similaire à celui des archéologues, des chasseurs, des détectives ou des connoisseurs, chacun utilisant une certaine forme d’enquête. Cette édition est conçue en collectant des images et des textes complémentaires, tels des indices éclairant les écrits de Ginzburg. Les textes dialoguent avec des vues de timbres, d’abord objets utilitaires devenus de collection, incarnant l’organisation, la rationalisation et l’évaluation des identités que mentionne Ginzburg. Les vues sont de plus en plus agrandies au fil de la lecture, jusqu’à pouvoir confondre les détails de timbres avec ceux d’empreintes digitales. Les polices d’écriture sont choisies pour évoquer l’époque des exemples des textes, puis celle depuis laquelle ils sont écrits.

Livre
2018

Recherche personnelle
Affiche, risographie, 297 × 420 mm
Carte de vœux, sérigraphie, 100 × 150 mm
Édition, laser, 190 × 260 mm, 20 pages

Quand la musique est bonne, mais que la pochette l’est moins, il faut reprendre la composition, lui trouver d’autres angles depuis lesquels faire s’exprimer le paysage musical plus sensiblement. Cette réinterprétation s’est construite par des recherches, des erreurs, des essais de découpages et d’assemblage des échantillons, des variations de couleur, des déplacements de formes, etc. Une publication compile l’ensemble des éléments extraits de ces opérations et des visuels construits par ce processus de remix. Un des visuels a été imprimé et indexé dans une publication collective sous la direction de Thomas Couderc. Un second visuel a été utilisé pour transmettre les vœux de bonne année.

Illustration
2017